Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Canard Chantant
6 septembre 2022

Améliorer les actifs énergétiques

Ce document met en évidence un certain nombre d'options pour la gestion des infrastructures électriques dans les camps de réfugiés et décrit les défis, les opportunités et les implications opérationnelles qui leur sont associés. Il prend le règlement de Kalobeyei au Kenya comme étude de cas.
Il est difficile de construire et d'entretenir une infrastructure électrique pour alimenter les bureaux, les entreprises, les ménages et d'autres opérations dans les zones de déplacement. C'est particulièrement difficile pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses agences partenaires, car l'approvisionnement en électricité n'est pas leur activité principale.
Il existe des entreprises du secteur privé qui sont désireuses et capables de développer des contrats de gestion des infrastructures pour fournir de l'énergie en tant que service dans les zones de déplacement. Cependant, les barrières institutionnelles au sein des agences humanitaires persistent, les cycles budgétaires courts empêchant en particulier les agences humanitaires de conclure les types d'accords de service à long terme requis par le secteur privé.
Un certain nombre d'options existent pour tirer parti de l'expertise du secteur privé grâce à des structures de «partenariat public-privé» (P3). Ces mécanismes peuvent promouvoir une gestion plus efficace des infrastructures en s'appuyant sur l'expérience et l'expertise du secteur privé, en encourageant un partage des risques approprié et en offrant des options pour mobiliser des capitaux privés dans le développement de projets.
Les travaux sur le terrain dans la colonie de Kalobeyei au Kenya suggèrent qu'une solution de mini-réseau hybride solaire / diesel était l'option la plus économique pour alimenter les services et les infrastructures des camps. Par rapport à la production diesel distribuée, les économies annuelles sur les coûts d'exploitation ont été estimées à 49 880 $, l'investissement supplémentaire étant remboursé en 3,6 ans.
Les agences humanitaires doivent être disposées à modifier leurs politiques pour permettre des accords de service à long terme. Alternativement (ou, plus probablement, conjointement avec cette option), des mécanismes financiers tels que des garanties partielles contre les risques doivent être développés pour compenser certains des risques. Ce changement nécessitera un soutien de haut niveau des donateurs et des agences humanitaires.
Une fois que les premiers contrats de gestion des infrastructures pourront être signés et testés dans des lieux de déplacement (grâce au financement des donateurs ou autrement) et aux données associées collectées, cela facilitera la voie aux futurs investissements dans ces types de projets.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Canard Chantant
Publicité
Archives
Publicité