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Le Canard Chantant
16 novembre 2016

Coopération transfrontalière

De nombreux cloisonnements entre les différents types d’acteurs subsistent et représentent un frein pour une approche plus intégrée du développement économique transfrontalier. Par conséquent, il est important de renforcer les liens entre différents types de partenaires, surtout lorsque leurs rôles sont complémentaires. Il faut développer notamment les articulations entre les collectivités et les acteurs économiques, entre le monde de la recherche et les entreprises, entre les services publics de l’emploi et les entreprises. Le Business Club transfrontalier PAMINA est composé d’agences de développement, de collectivités territoriales et de chambres consulaires françaises et allemandes. Ce business club a comme objectif d’améliorer les activités de conseil de ses membres au niveau transfrontalier et d’organiser la remontée d’information des acteurs économiques. En Europe, il existe plus de 20 partenariats transfrontaliers EURES, qui ont comme mission de répondre aux besoins d’information et de coordination en matière de mobilité professionnelle transfrontalière. Les EURES-T constituent de précieux points de contact entre les administrations de l’emploi et les partenaires sociaux. Les périmètres des partenariats varient selon le territoire, mais rassemblent en général des services publics pour l’emploi et la formation professionnelle, des organisations patronales et syndicales, des autorités locales (collectivités ou services de l’État). Il est nécessaire de clarifier le partage des compétences, les équivalences des missions en transfrontalier et les interactions entre acteurs, par exemple à travers la réalisation d’une cartographie dynamique des acteurs et de leurs compétences. Il s’agit d’identifier quels acteurs publics, parapublics ou privés, doivent dialoguer entre eux et sur quels sujets. L’objectif est de dépasser l’instabilité induite par les fréquentes réformes des politiques publiques et de clarifier les rôles de chaque partenaire. Cela permet par ailleurs d’éviter la création de doublons au niveau des structures, des partenariats ou des projets transfrontaliers. L’information sur le rôle de chaque acteur doit être renouvelée en permanence, d’une part parce que le turnover du personnel dans le domaine de la coopération transfrontalière est assez rapide et d’autre part parce que les partenariats transfrontaliers dépendent beaucoup de l’implication personnelle des responsables. Exemple : L’Almanach Benelux 2011 donne un aperçu des acteurs publics, des initiatives et des structures de coopération transfrontalière sur plusieurs thématiques dont le développement économique. Le recueil explique par ailleurs la structure de l’administration publique et le partage des compétences en Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France et Allemagne. Source: http://www.seminaires-entreprises.com

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